Géraldine Faupin

PRINCIPALES OPÉRATIONS ARCHÉOLOGIQUES

• FOUQUEREUIL (62), diagnostic, 3,4 ha, 2009, et fouille, 1,4 ha, 2010, (182 vestiges)
  Site rural : cette fouille a permis de mettre au jour quelques vestiges datés entre le Néolithique final et la Protohistoire ancienne. Après un hiatus pointé par les données chronologiques, une nouvelle occupation, plus dense, s’établit dès l’époque gallo-romaine précoce. Elle se matérialise principalement par le creusement d’une série de fossés rectilignes et par la création d’un enclos fossoyé possiblement rattaché à un habitat. Une pratique funéraire émerge entre le I^er et le II^e siècle de notre ère. Une quinzaine de bûchers funéraires associés à des fosses cendreuses et deux sépultures secondaires ont été édifiées. Ces dernières ont permis de restituer, en partie, le processus de crémation. La collecte des ossements, l’usage unique de ces vestiges, le mobilier et leur datation permettent de rattacher les bûchers funéraires de Fouquereuil aux découvertes régionales de même type. La mise au jour de quatre bûchers tardifs, attribués entre 250 et 350 de notre ère, atteste de la persistance des rites funéraires
   
• STEENE (59), fouille, 2006, 1,3 ha (990 structures archéologiques) et diagnostic, 2010, 2,5 ha (11 % d’ouverture, 335 structures archéologiques
  Site rural stratifié : cette fouille et ce diagnostic ont permis de mettre au jour un site important, densément occupé dès la fin de la période gauloise et jusqu’à l’époque carolingienne. Ce lieu d’implantation recèle non seulement des zones d’habitat sur poteaux et des vestiges funéraires liés au rituel de la crémation (bûchers), mais livre également de nombreuses traces d’activités artisanales (essentiellement saunerie, mais aussi poterie) et d’exploitation des ressources naturelles (eau salée et eau douce, argile, tourbe, bois). Le site de Steene se révèle exceptionnel et unique, en raison de son étendue (actuellement le site est reconnu sur 3,7 ha), de son très bon état de conservation, de la richesse de son mobilier ainsi que de la densité de ses vestiges. Il atteste d’une occupation complexe, pérenne et plurifonctionnelle (habitat, funéraire, artisanat).
   
• RAINVILLERS (60), fouille, 2005, 5000 m² (150 structures archéologiques
  Site rural : cette fouille a permis de mettre au jour une véritable bourgade artisanale datée du III^e siècle ap. J.-C. Le site se compose d’un atelier de potier (2 fours conservés sur 1,50 m de hauteur, une aire de travail, des empreintes de tours de potier, des fosses de décantation d’argile, des bâtiments sur poteaux et 2 puits), de rejets d’un atelier de tuilier (épandage de tuiles) et de traces d’activité métallurgique (scories).

PRINCIPALES RECHERCHES ET COLLABORATIONS SCIENTIFIQUES

• Géraldine FAUPIN, Les bûchers en question, Projet Collectif de Recherche coordonné par S. Oudry et I. Le Goff, en cours.
• Géraldine FAUPIN, L’atelier de Rainvillers (Oise). S. Willems (dir.), Caractérisation des productions céramiques dans le nord du Bassin Parisien, en cours.
• Géraldine FAUPIN, Cyrille CHAIDRON. Un atelier du IIIe siècle à Rainvillers (Oise). Sur les traces de Severinus… . Congrès international de la SFECAG, Mai 2019, Maubeuge-Bavay, France. 2019.
• Sophie OUDRY, Géraldine FAUPIN. Espaces et gestes funéraires en bordure du territoire ménapien. F. Hanut (dir.), Du bûcher à la tombe. Diversité et évolution des pratiques funéraires dans les nécropoles à crémation de la période gallo-romaine en Gaule septentrionale. Actes du colloque international organisé les 17 et 18 novembre 2014 à l’ancien Palais de Justice d’Arlon par la DG04/Département du patrimoine, 36, Service Public de Wallonie, pp.131-140, 2017, Études et Documents, Archéologie.
• Sophie OUDRY, Géraldine FAUPIN. Retour sur les méthodes de fouille et d’enregistrement des bûchers à Fouquereuil (62). S. de Larminat, R. Corbineau, A. Corrochano, Y. Gleize, J. Soulat (dir.), Rencontre autour de nouvelles approches de l’archéologie funéraire. Actes de la 6e Rencontre du GAAF. Institut national d’histoire de l’art, Paris, 4-5 avril 2014, 6, GAAF, Centre Camille Jullian, 2017, Publications du GAAF.

FORMATION

• Licence professionnelle Communication et Information en Ressources Documentaires et Bases de Données, spécialité APICA (Archives et Patrimoines Industriels, Culturels et Administratifs), IUT de Dijon, Université de Bourgogne (Bourgogne), 2015
• • DEA des Sciences de l’Antiquité sur « Les boutiques en Gaule Romaine », sous la direction de Roger HANOUNE, Université Charles-de-Gaulle -Lille 3 (Nord), 2003
•  Maîtrise d’Archéologie sur « L’architecture des boutiques en Gaule Romaine », sous la direction de Roger HANOUNE, Université Charles-de-Gaulle -Lille 3 (Nord), 2001
• Licence d’Histoire, Université Charles-de-Gaulle -Lille 3 (Nord), 2001
• Licence d’Archéologie, Université Charles-de-Gaulle -Lille 3 (Nord), 2000
• DEUG Histoire de l’Art et Archéologie, Université Charles-de-Gaulle -Lille 3 (Nord), 1999
• Baccalauréat Série Littéraire, Lycée Marguerite de Valois (Charente), 1997
• Brevet des Collèges, Collège d’Enseignement Secondaire de Puyguillen (Charente), 1994.

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES

Archiviste

• SRA HDF (Service Régional de l’Archéologie Hauts-de-France), pôle Patrimoine, Direction régionale des affaires culturelles Hauts-de-France : gestionnaire des archives archéologiques de janvier 2020 à aujourd’hui
• INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) : gestionnaire des archives de février 2017 à décembre 2019
• ANMT (Archives Nationales du Monde du Travail) : stage d’insertion professionnelle de 3 mois d’avril à juin 2015, sous la direction de Vincent BOULLY
• Centre Hospitalier Universitaire de Dijon, service central des archives médicales : stage professionnel d’1 mois en octobre/novembre 2014, sous la direction de Christophe TOURDOT.

Archéologue

•  INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives), en 2002, puis de 2004 à 2017, en tant que responsable d’opération (environ 45 diagnostics réalisés et direction de 3 fouilles préventives)
• Fouilles archéologiques à PORSUK (Turquie), dirigées par Dominique BEYER (Directeur de l’Institut d’Histoire et d’Archéologie de l’Orient Ancien), Université de Strasbourg, août 2005 et août 2007, en tant que responsable de secteur
• Communauté d’agglomérations du Douaisis (Nord), en 2003, en tant que technicienne de fouilles
• ARCHEODUNUM (Suisse), en 2002, en tant que responsable d’opération
• PICTORIA (Suisse), société privée d’études des peintures murales antiques, en 2001 : études des peintures murales romaines découvertes sur le site de Chassenon (Charente) et sur le site de Meikirch (Suisse).